Les jours passent et les choses ne s’arrangent pas vraiment. Paquito reste à l’écart du groupe, il refuse de courir et faire le fou avec les autres, Tant que ça ne bouge pas trop ça va, dès qu’il faut courir, mais seul au pré, ça ne va plus.
Suite à la tentative ratée de rando de mai, je décide de tester les fers plastiques duplo.
Bon contact avec la revendeuse, je commande 3 paires dans 3 tailles différentes. Je décide, un peu hésitante quand même, de les poser moi-même. Pas envie de repartir dans l’aventure avec un maréchal qui ne viendra que quand il voudra et n’en fera qu’à sa tête. Je pense assez bien maitriser ce qu’il ne faut pas faire et surtout je voudrais pouvoir faire un relevé très très fréquent ce qu’un maréchal ne fera pas.
Me voilà donc équipée un peu plus en maréchalerie et je me lance avec les clous fournis par Nicole Doignon ( Sol Nat)
Au final, ça ne me semble pas si difficile, le parage est en effet bien plus compliqué que la pose des clous. Je ne suis pas encore très régulière et parfois, ça part de biais mais avec le temps je devrais m’améliorer. Il me semble en fait assez difficile de piquer un cheval si on place bien le fer et le clou dans le bon sens.
La notice des fers préconise de parer bien à plat et de mettre au moins 3 clous par côté et un clou dans le trou le plus en arrière. Sur la paroi interne, ça ne va pas. Le dernier trou est bien trop en arrière et l’avant dernier pile poil dans la paroi fragilisée par l’ancienne seime.
Je ne pare pas à plat parce que je sais que ça favorise les tensions au niveau de cette seime, je fais donc une suppression d’appui sans trop savoir ce que ça va donner sur des fers souples.
Les pieds de Paquito sont si ovales que je ne peux rien retailler derrière, il faudrait presque plus ovale encore. Je coupe et rape un peu sur les côtés, histoire qu’il ne se marche pas dessus.
Pas trop mécontente de moi pour une première. Les aplombs sont ce qu’ils sont et au final, le fait qu’il soit trop laxe me laisse plus de marge d’erreur par rapport à ses aplombs. De toutes façons je crois que l’aplomb » juste » n’existe pas vraiment chez lui.